mardi 30 mars 2010
Spamalot ! (Always Look on the Bright Side of Life)
Samedi 27 mars 2010, vers 21h, Théâtre Comédia, Paris.
La voix de Pef raisonne dans la salle lorsque les lumières s'éteignent : "les appareils photos n'existaient pas au Moyen Âge, merci donc de ne pas prendre les comédiens en photos. Par contre vous pouvez les peindre." J'ai pris ce pigeon voyageur, euh ce message au pied de la lettre (je sais aussi faire des jeux de mots pourris).
"Spamalot" c'est un superbe spectacle musical tiré du film des Monty Pythons "Sacré Graal", adapté par Pierre-François Martin-Laval, dit Pef. Ça tombe bien, j'aime les Monty Pythons et Pef.
À un moment du spectacle, la Dame du Lac et Denis Galahad chante à tue tête sous la lumière des projecteurs. J'ai aperçu le roi Arthur (Pef) hyper concentré, adossé à une tour, applaudissant dans l'obscurité, discrètement, mais plein de fierté la performance des comédiens. Je me souviens avoir lu une interview de Pef lors de la sortie de son premier film en tant que réalisateur "Essaie moi", que son père lui avait appris à toujours essayer de faire de belles photographies, pour ne pas gâcher de la pellicule, et que c'était le minimum qu'il devait au spectateur de soigner l'image de son film lorsqu'on avait la chance d'être produit. Je ne pense pas que cet article était bidon. Pef, il est cool.
En plus d'être drôle, décalé, chantant et dansant, il y a carrément une scène comme dans mes rêves ou presque. Ceux qui me lisent savent que j'ai parfois certains rêves récurrents. Et ce samedi soir, j'ai regardé mon rêve sur scène. Il s'appelait "Spamalot", ou presque.
"Spamalot", la dernière c'est le 10 avril, et je conseille vivement de s'y rendre.
Et surtout, regardez toujours du bon côté de la life.
A.
jeudi 25 mars 2010
Video Game
Quand j'étais petit, je n'étais pas qu'un Jedi qui ne jouait qu'aux G.I.Joe. Je jouais aussi aux jeux video, et parce que j'avais des grands frères, je peux dire que je suis assez vieux pour avoir connu les Atari, MSX, Commodore, Amiga, Vectrex et mêmes les jeux sur cassette audio, où il fallait un tournevis pour accompagner le lecteur pour la demi heure qu'il fallait pour lancer le jeu. Si ça ne buggait pas entre temps.
Je me rappelle même de Pong.
J'adorais plus que tout les regarder jouer aux productions Lucas Art. Les aventures "click'n'play"...
Ils m'ont influencé à tel point que j'ai fini par dessiner la première version de mon comics "Sivel" à la façon des dessins de la notice de "Maniac Mansion" (dans les jeux, le personnages avaient une tête énorme remplies de gros pixels). D'ailleurs, "Maniac Mansion" m'avait juste inspiré complètement pour l'écriture de ce qui devait être mon premier long métrage (jamais terminé donc). Scénario écrit en 2 journées d'été en mixant cette influence aux CDs des Smiths, de Led Zep et de jazz New Orleans. D'ailleurs, un jour, je retournerai "Sivel" pour la TV, et je réaliserai "Zak Mc Kracken and the Alien Mindbenders" pour le cinéma. Entre douze projets tout aussi intéressants.
À l'époque où le film "Wargames" sortait au cinéma, mon frère et un de ses amis formaient du haut de leurs 14 ans, un duo de jeunes pirates créateurs de démos. Ça marchait comme ça à l'époque de Tilt et MSX News. On faisait des démos techniques pour développer de nouvelles capacités pour les machines et jeux de l'avenir. L'un était graphiste et l'autre programmeur et compositeur. "Bestof & Snibble". Oui, il fallait avoir un pseudo qui claque... D'ailleurs l'un d'eux a participé à l'implantation au Canada d'une des plus grosses sociétés de jeux video existante à ce jour. Comme quoi : "Quand on veut vraiment quelque chose, et qu'on y croît vraiment, on finit toujours par y arriver." (George McFly, 1985)
Par contre, lorsque la place était libre, c'est quand même un peu grâce à eux qu'avant mes dix ans j'ai pu m'entraîner à dessiner sur l'Amiga avec "Deluxe Paint". Quelques années avant d'apprendre avec mon père le dessin puis Photoshop.
Mon premier vrai jeu video m'a laissé son air dans la tête à tout jamais. D'autre comme le thème de Rick Dangerous viennent me harceler parfois sans raisons apparentes. Et l'intro de "Flashback" me revient souvent aussi. C'est "casual".
Il y a quelques années, j'ai mis sur YouTube une vidéo mélangeant les introductions de "Maniac Mansion" et "Zak Mc Kracken". Ma réalisation a été vue près de 10 000 fois à ce jour, et je suis le troisième résultat sur YouTube lorsqu'on tape le nom du jeu. Si ça se trouve, Ron Gilbert l'a peut être aperçu. En tout cas, les jeux LucasArt ont toujours eu un tas de fans en Allemagne plus qu'ailleurs. Je n'ai jamais vraiment su pourquoi. Néanmoins, des fans allemands m'ont sollicité à l'époque pour participer à la suite officieuse de "Zak". Classe. Même si je n'ai rien fait. Vraisemblablement parce que j'ai oublié tout mes tableaux de déclinaisons.
Autant je jouais autant avec des jouets que des consoles enfant, mais j'ai dû tout abandonner vers mes quinze ans. À cause des filles évidemment. Le temps de m'apercevoir qu'à part les films de John Hugues des 80's l'adolescence n'a aucun sens, vers mes 20 ans, je me suis remis à jouer de temps en temps.
Ces dix dernières années, c'est un peu comme en cinéma, il n' y a pas eu grand chose... Mais il y eu surtout deux chefs d'œuvre qui réunissent expérience de jeu unique, une histoire et une atmosphère incroyable : "Psychonauts" & "Beyond Good and Evil"(le premier a été conçu par l'un des créateurs LucasArt...). Aussi fort qu'un livre, un comics animé, un film et un Livre dont vous êtes le héros.
Bref, tout ça pour dire ce que j'ai déjà dit auparavant : je déteste les mangas et pourtant j'adore le comics indépendant canadien "Scott Pilgrim", qui lui même ressemble pourtant à un manga. Et aujourd'hui, j'ai vu la première bande annonce du film. Et ça semble top. Comme quoi, tout est possible...
Je termine cet article en pensant au visage catastrophé du plus ancien de mes frères face à la publicité du dernier Mario sur Wii. "Ça c'est grave... Ils ont trente cinq ans sérieux..." Alors, oui, j'ai 372 mois, je lis et dessine des comics, j'aime bien les jouets, je joue aux jeux vidéos, et comme lui, je suis un vieux qui regrette les années 80. Parce qu'il n'y a rien eu dans les années 90 et encore moins en 2000. Et quand on est un vrai geek cultivé et de goûts, on ne cite que trois décennies : 50's,60's, 80's.
Ce soir, j'ai regardé Karate Kid. Du coup j'ai aussi envie de rendre hommage à Giorgio Moroder, Napoleon Dynamite et aux nerds en général :
A.
lundi 15 mars 2010
mardi 2 mars 2010
Journal d'un adolescent attardé #4
Inscription à :
Articles (Atom)