dimanche 20 décembre 2009

"Merry X-MAS"


"La semaine précédant celle de Noël."
Plus ou moins dans le désordre.

"Avatar", le film de James Cameron est sorti le mercredi 16 décembre 2009. J'attendais cette date avec impatience.
C'est très bien réalisé, mais ça ressemble parfois un peu trop à un FPS de X-BOX, et je n'aime ni les FPS et encore moins Microsoft. Cela dit, c'est absolument à voir, en 3D.

Concernant l'histoire, c'est classiquement chouette, mais il ne faut pas fumer de cigarette, car sinon son personnage meurt, et le méchant colonel, il est vraiment très très méchant. A côté, Darth Vader est dans la cuisine en train de préparer des cookies pour Noël. Variety peut revoir son classement historique des plus "Evil bad guys" du cinéma.


Ah, j'ai vu aussi qu'on pouvait lire un peu partout que "Pocahontas in Blue" était un film écologique...
Ça me fait penser que Pascal Obispo doit être bien vert de ne pas avoir eu le rôle de Céline Dion en chantant la chanson du générique de fin. Néanmoins, quelque chose me dit que l'anagramme de "Pablo Picasso" étant un grand homme d'idées, le grand artiste et protecteur de la planète "Captain Samourai Flower" reviendra certainement avec un nouveau personnage l'année prochaine. Il marchera sur les tapis rouges la peau bleue et de grandes échasses aux pieds. Même s'il est chauve, il a déjà la tresse. C'est un début. "Bon", je ne sais pas. Mais un début.

Tout ça pour dire que j'avais passé la soirée de la veille de la sortie d'Avatar à regarder en boucles le trailer, en assommant ma page Facebook de commentaires geeks et impatients... Je ne sais pas encore bien dire si finalement je suis déçu, ou alors je suis en train de changer et c'est moche de constater comme la frontière entre aigreur, objectivité et maturité est fine. Max et les maximonstres (Where the wild things are) est sorti le même jour sinon.

Cette semaine était aussi celle d'un double événement et d'une agréable redécouverte :



J'ai aussi refait un cauchemar ailé, où il est une fois de plus question de gros avions qui me font peur depuis toujours...



Cette semaine, Roy Disney est parti. Je me souviens d'une secrétaire un petit peu pimbêche qui était venue jeter des journaux sur le bureau d'une très gentille hôtesse d'accueil des studios de Montreuil, parce qu'il fallait impérativement les apporter à Roy dans la minute dans le bureau d'à côté. Moi je venais simplement récupérer mon dossier de candidature avec cette gentille personne qui regardait mon travail et me conseillait pour l'avenir. C'était il y a une douzaine d'années. Je n'ai vu personne d'autre cette fois là, mais j'ai respiré le même air que Roy, le neveu de Walt.
Le lendemain de l'annonce de son dernier souffle, il a neigé pour la première fois de cet hiver, et ce fût aussi mon premier jour de travail chez Mickey... Étonnant.



Cette semaine, j'ai été aussi content que le facteur m'apporte mon DVD d'Alice Cooper.

Je ne sais pas trop d'où me vient cette attirance pour cet étrange personnage. Peut être que ça me rappelle le lycée et Wayne's World, où Alice faisait de la philosophie en backstage... De toutes façons, une personne qui est passée au Muppet Show, et qui peut encore chanter aujourd'hui une chanson comme "Poison", un hymne épique au rock FM et "simplon comme du gore" de la fin de l'ère 80's, ne peut être que quelqu'un de bien.




Et puis, un jour, Alice tournera dans un de mes films. Un rôle tiré du livre que je suis en train d'écrire et que j'adapterai et réaliserai moi même. Un jour... Pas trop tardif, qu'Alice soit encore là quand même...

To be continued...

A.

mardi 15 décembre 2009

"Il y a des cauchemars dans mes rêves."



Je noircis mes carnets de tout ce que je vois, vis, entend, écoute ou rêve depuis des années maintenant, à l'échelle d'environ un carnet d'une centaine de pages par tranches d'un ou deux mois. Je conserve tout mon passé dans ces milliers de pages rangées dans la bibliothèque.

Je ne suis pas psychologue, ni psychiatre pas plus que psychopathe (enfin je pense, donc je suis), mais j'aimerai bien avoir leur avis. Je ne veux surtout pas les consulter, ça pourrait tuer dans l'œuf ma future poule aux œufs d'or, mon fond de commerce de l'imaginaire.
L'un de mes jeux favoris consiste à dessiner le plus méticuleusement possible mes rêves agités. Pour me rappeler des détails d'un cauchemar qui va me secouer assez fort pour m'avoir réveillé, je vais me forcer à me lever et noter sur ce que j'appelle un "post-it mémoriel", des mots clés, voir de tout petits croquis, quasiment illisible le lendemain matin, mais qui vont m'aider à reconstruire les événements plus ou moins chronologiquement. Cette phase de réveil, est ce moment où l'on ouvre les yeux, toujours allongé, très bref, juste le temps de voir que ce n'était qu'un rêve, puis on se rendort. Ou on va faire pipi, on boit un verre d'eau, et là on se rendort. Par exemple, lorsque tout se passe bien, je dessine une petite double page comme ça le lendemain :



Ensuite je l'anime sommairement et ça donne ceci :



Evidemment, on peut se dire, "ce gars il carbure à je ne sais quoi", mais pour ce qui est du pétard, bien que je sois allé au lycée, je n'en fume pas car ça me colle un énorme poids très désagréable dans l'arrière du crâne, autrement j'ai peur des piqûres, et je suis comme un bébé, je déteste qu'on me mette un truc dans le nez. Bon, je ne déteste pas boire un peu, voire un peu plus que peu avec des copains, mais la plupart du temps c'est moi qui les saoule. Je suis ma propre drogue en fait. Mais tout repose sur la logique finalement.



Aucune idée ou raison pour les sauts dans le vide, le Darth Vader géant que je porte sur le totem ou la silhouette diabolique dans le ciel. Par contre, plein de choses sont logiques :
- Psychose, Norman Bates, noir et blanc, manoir hanté, la Dernière Séance d'Eddy Mitchell et le cinéma de minuit avec les vieux films de vampires que je regardais quand même vers mes six ou sept ans;
- Joey Starr sortait ces jours-ci de prison;
- il y avait un tatou (qu'on appelait tapir je ne sais même pas pourquoi) dans le bar où je travaillais il y a dix ans;
- c'est vrai que les escaliers me font peur en ce moment;
- il y a souvent des hérissons devant chez mes parents;
- le bateau volant doit venir de Super Mario sur la Wii;
- le vieux pirate de Monkey Island sur le Iphone;
- "le chien qui fait du petit vélo rouge" : j'ai envie de revoir Pee Wee Herman en ce moment.



Bref, la liste des rêves absurdes est longue, très longue et pas toujours pleine de sens je pense...






Il y a aussi la catégorie "je fais de ma vie un film au suspens inimaginable". Un truc palpitant. Là où la vie ressemble à un cauchemar qu'il faut que je range complètement dans mes livres (on note en bas à gauche un "post-it mémoriel) :



Il y aussi parfois des moments complètement oniriques dans la vraie vie. Je me souviens par exemple du jour où j'ai dessiné ce clochard dans le métro qui malgré les vibrations de la rame, se versait très méticuleusement et goutte à goutte, un peu d'eau dans les chaussettes. Ce n'était pas du tout violent et pourtant, à part moi qui le dessinait, les passagers restaient éloignés de lui. Un véritable Don Quixote, et aucunement besoin de dormir pour le voir.



Je n'oublie pas ces envies que certains appellent rêves. Par exemple, cette maison que je veux habiter un jour… Pour cela il me faut simplement devenir un peu plus célèbre et surtout beaucoup plus riche pour l'arracher des pattes de saletés de promoteurs qui voudront eux la raser. C'est à ce point que je cite George McFly (oui, le père de Marty n'est pas un tocard) : "Quand on veut vraiment quelque chose et qu'on s'en donne les moyens, on finit toujours par y arriver."



Et si parfois la vie n'est pas évidente, je me rattache à quelques bricoles, des cadeaux de menus enfants de Quick ou Mc Do, c'est rapide et ça soulage, du moment que c'est du Star Wars ou du Indiana Jones, ou je regarde un vieux film d'horreur, un épisode de Star Trek, je lis un vieux Mad Movies, ou j'écris encore mes propres histoires en rêvant de femmes vertes.




Quel garçon n'a jamais rêvé de se faire draguer par une femme verte?



A.

dimanche 13 décembre 2009

Journal d'un adolescent attardé. #2

J'aime bien parcourir des livres et des comics dans lesquels je peux m'imaginer sans bégaiements d'une timidité révolue, mais qui me colle parfois encore aujourd'hui dans la panade par piqûres de rappels. Un monde d'images et de papiers où tout est mélangé, là où je peux me débarrasser de crétins qui se transforment une fois hors de ma vue en "coins" comme dans Super Mario Bros; là où les monstres et les cauchemars peuvent être rangés dans une bibliothèque après consultation, un monde où l'on a qu' à suivre un chemin de briques jaunes pour s'accomplir.

Je me sens aussi presque super rebelle. Je n'aime pas les groupes, je suis comme un Pee Wee Herman ou un Batman, un "loup solitaire", un hors-la-loi non conventionné, clairement plus un joueur de tennis que de football, mais de toutes façons je ne suis pas sportif. Et puis, je peux être clairement capable de dessiner ou écrire des saloperies, si je veux. Mais bon, j'apprécie pourtant quand mes images plaisent. Et finalement, j'aime bien rencontrer des gens qui me ressemblent, tout en cultivant une certaine différence, ce que les français appellent "un petit plus de je ne sais quoi" (à prononcer avec le parlé français d'un américain d'un film des années 60, ça fait plus classieux, et oui je sais je suis français aussi, c'est pourquoi je suis snob aussi). C'est bien pour l'égo, rassurant en cas d'échecs, consternant lorsque je regarde plus loin que le bout de mon nez.

Et même si j'ai sûrement une famille de vampires qui logent dans une maison à côté de chez moi; même si je culpabilise toujours d'un rien ou d'un tout, ou simplement parce que sans méchanceté aucune, je me demande vraiment comment un homme doté de demis bras peut lacer ses chaussures, je ne peux me résoudre qu'à ce seul constat : "je suis définitivement un adolescent attardé."

En plus, le fils de Luke Skywalker a trouvé cool que je dessine son portrait et un sketch sur lui via Facebook, et en a parlé autour de lui, peut être même à table un soir chez son père si ça se trouve. Woa. Quelle histoire. Et le mien de fils, je lui prête mes lightsabers. Son of a geek. (Oui, en partenariat avec ma snobiness, j'use parfois de mots rêvés américains.)

Décousu?

Extraits illustrés (cliquez pour agrandir) :















To be continued...

A.

vendredi 11 décembre 2009

Journal d'un adolescent attardé. #1

Angoisses, idées, fantasmes, rébellion, cauchemars, visions, peurs, colères, blagues, pensées 50's, 60's et 80's, sentiments, anecdotes d'un adolescent de 30 ans, qui souhaite devenir une rock star de la réalisation Hollywoodienne.
Il est certain que c'est bien plus compliqué que "Raisons et Sentiments" de Jane Austen. Mais plus drôle. Et j'espère moins chiant aussi.

Extraits de ma tête (cliquez pour agrandir) :



































To be continued...

A.

vendredi 4 décembre 2009

"Les livres de Christopher Moore, c'est cool."

La première fois que j'ai croisé la couverture d'un de ses livres, c'était "Le Sot de l'ange", en faisant mes courses. La couverture m'attirait. Je suis repassé dans le magasin la semaine suivante et j'ai feuilleté le livre, mais discrètement, car je déteste qu'on manipule les livres qu'on n'achète pas. Et je hais par dessus tout les gens qui "lunent" les pages. Bref.

En dessous de l'accroche et de la biographie de l'auteur au dos de couverture, il y avait un extrait de critique élogieux tiré du magazine Playboy. Et je fais définitevement partie de ces gens qui pensent qu'avoir une bonne critique dans Playboy, ça en en vaut au moins deux cent mille de Télérama et du Nouvel Obs réunis. Oui, un jour, on parlera de moi dans Playboy. Bref.

Mais c'est lors de la troisième semaine de courses, que je me suis emparé de ce premier ouvrage de Christopher Moore que j'ai dévoré dans la soirée. Ce fût le vernis sélectif de la couverture qui m'a fait briller les yeux. Le vernis sélectif, c'est un détourage de forme sur Indesign ou Illustrator qu'on réalise sur un calque à part avec une couleur Pantone et en cochant une ou deux cases pour l'imprimeur qui se débrouille après. Mais bon, comme plein d'autres choses, tout le monde s'en fiche. Pour faire simple, c'est lorsque un visuel brille sur une couverture. C'est joli. Je sais bien qu'il ne faut jamais juger un livre sur sa couverture, alors je vais essayer de faire mieux, et plus simple (cliquez pour agrandir les images) :



















Photo du très court second chapitre (suite du livre précédent), évoquant la transformation d'un personnage en vampire, pour le style :



On peut aussi trouver une très jolie version de ce dernier livre aux Etats Unis. On notera aussi que le titre original est bien plus amusant que le français.




Il faut lire Christopher Moore, c'est drôle, effrayant, gore, intelligent, bref, "c'est cool".
Tous ses livres ont été achetés par des studios de cinéma mais aucun tournage en vue. Je m'en occuperai bien si il le souhaite.
Bonne lecture.

A.