mardi 20 juillet 2010

"Total Recall"

Philip K. Dick a écrit la nouvelle qui a servi de référence à "Total Recall", une sorte d'Hitchcock violent et futuriste. Il a aussi écrit dans “La Schizophrénie et le Livre des Changements” : "Si vous préférez faire l'expérience du L.S.D. sans en prendre, imaginez-vous restant assis pendant vingt projections de Ben Hur sans l'entracte au milieu. Vous avez saisi ?"

"Total Recall", c'est l'histoire du gouverneur de Californie, qui a de grosses migraines, se déguise en femme, sort des trucs énormes de son nez, et porte des serviettes mouillées sur la tête.



Il rêve de la planète Mars...



Le héros se rend dans une agence spéciale, pour voyager depuis un étrange fauteuil avec des scientifiques commerciaux, qui contrairement à Arnold, sont tout calmes.



À la fin, il actionne avec sa main un réacteur qui fait fondre le cœur de Mars, ce qui créé une atmosphère et sauve le monde.



Ah, il y a des filles à trois seins sur Mars (Paul Verhoven a aussi réalisé Basic Instinct et Showgirls. Et Robocop.).



Mais tout ça, c'est parce que Terminator menait une vie ennuyeuse.



J'aime beaucoup ce film de science fiction. Il me fait penser à Zak McKracken, ce jeu LucasArt dans lequel un journaliste du National Inquisitor rêve de prix Pulitzer.

En enquêtant sur un écureuil à deux têtes dans une grotte de Seattle, il découvre un complot des martiens visant à rendre imbéciles les humains, en contrôlant les télécom. Ils portent des chapeaux mexicains, des lunettes de Groucho Marx, et leur chef est fan d'Elvis Presley. Le journaliste voyagera à travers le monde à dos de dauphin, grâce à des cristaux magiques incas, et s'envolera vers la planète rouge avec deux amies et un mini van... J'en avais réalisé ma propre intro :



Si George veut bien que je réalise le film, je dis "bingo George".

A.

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