jeudi 14 avril 2011

"Critique, Scream & Disneyland"


J'ai mon petit rituel. À chaque fois que je vais au cinéma, je dois absolument me dessiner dans la salle entre les bandes annonces et le film.

En fin de journée, j'ai trouvé mon prétexte pour aller voir Scream 4. D'une, il ne passait pas dans mon cinéma mk2 bibliothèque de Paris, dans lequel j'ai mes habitudes, et de deux ils le passaient au Gaumont de Disney, à côté de mon travail. J'ai misé sur le côté pratique. Ça faisait bien dix ans que je n'avais pas mis les pieds dans ce cinéma. D'une part, parce qu'il y a rarement de la v.o., et de deux, parce qu'il y a des jeunes qui y remplissent la salle. J'ai donc porté à mon chef mon petit casque de colonialiste-explorateur - car oui, j'ai le goût de l'aventure- et j'ai observé le jeune, en prenant des notes : à 92%, outre un étonnant faciès qui pourrait faire croire que lui seul peut appeler son père tonton et sa mère mamie, son regard vide arborant une casquette à motifs dorés (probablement pour aider à éclairer son esprit), le Jeune pose ses pieds sur les sièges de devant, c'est à dire sur la tête des gens. Le Jeune ne comprend pas et reste néanmoins attiré par la lumière, et peut être par la peur du noir, pianote sur son téléphone portatif en parlant fort le sms, pendant le film. Jeune, je te déteste. Et demeure totalement apeuré par toi, bien plus que par n'importe quel film d'horreur, rien que de savoir que tu peux avoir le droit de vote. Et pour une fois, grâce à toi, je ne suis pas aigri de vieillir, pas plus que d'être fier d'être né à une autre époque, ni de rêver à d'autres. Et je veux retourner dans ma salle de bobos parisiens calmes et prétentieux, qui parlent de nom de réalisateurs et philosophes dont les noms se finissent en "-minovski", Rohmerov ou Kapov, entre deux séances de films néanmoins tout aussi grand public...


Bon, quant au film, j'ai un bon souvenir du premier que les Daft Punk de l'époque, alors localisés dans une boutique du boulevard Malesherbes, m'avait conseillé d'acheter en import Laserdisc un mois avant sa sortie ciné, il y a quinze ans, en même temps que Mars Attacks, je m'en rappelle. Mis à part le fait d'avoir eu l'impression de regarder "Scooby Doo 4" réalisé par Wes Craven, le Sherrif Dewey "Arquette" a quand même la musique du "Flic de Beverly Hills" pour sonnerie de réveil, et ça, c'est bien. Je vais le copier.


Bon, et puis "Ghostface", il est pas made in Taïwan à la base, il est inspiré de ça, cher "Jeune".

Et le Monsieur qui le dessinait était aussi beau qu'effrayant. Finalement.

A.

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