lundi 27 décembre 2010

Le Troisième Fantôme


Dans le conte de Dickens, les trois fantômes qui rendaient visite à Ebenezer Scrooge, avaient au moins la politesse de se présenter. Dans mon cas, je ne sais toujours pas qui représente le passé, le présent et le futur. Il n'est vraiment pas évident d'être hanté...

Je veux quitter Pottersville pour Bedford falls. Ou attendre un miracle.



A.

dimanche 26 décembre 2010

Fantôme contre Fantôme

Visite de mon second fantôme de Noël. En attendant le dessin du troisième et dernier...




A.

jeudi 23 décembre 2010

"Merry Xmas"



Ebenezer Scrooge is the principal character in Charles Dickens's 1843 novel, A Christmas Carol. At the beginning of the novel, Scrooge is a cold-hearted, tight-fisted and greedy man, who despises Christmas and all things which give people happiness. Dickens describes him thus: "The cold within him froze his old features, nipped his pointed nose, made his eyes red, his thin lips blue, and he spoke out shrewdly in his grating voice ..." His last name has come into the English language as a byword for miserliness and misanthropy, traits displayed by Scrooge in the exaggerated manner for which Dickens is well-known. The tale of his redemption by the three Ghosts of Christmas (Ghost of Christmas Past, Ghost of Christmas Present, and Ghost of Christmas Yet to Come) has become a defining tale of the Christmas holiday. Scrooge's catchphrase, "Bah, humbug!" is often used to express disgust with many of the modern Christmas traditions.

BAH, HUMBUG! WIKIPEDIA!!!

A.

jeudi 16 décembre 2010

"BLAKE EDWARDS"


Le papa de deux de mes films préférés est définitivement parti sur la lune aujourd'hui...

Il y a "The Party" avec Peter Sellers...


... et aussi le réalisateur de "Breakfast at Tiffany's"... Cet homme a dirigé, vu et approché Audrey H. pour de vrai...

Alors moi, je fais comme je peux...


A.

samedi 11 décembre 2010

"Moon River"

Comme Beetlejuice, j'aimerai pouvoir prononcer trois fois ton nom pour te faire apparaître. Audrey Hepburn, ou la plus belle et élégante femme du monde. Et les plus beaux yeux.


Moon River
wider than a mile
I'm crossing you in style
some day.
Oh dream maker
you heart breaker
Wherever you're going
I'm going your way.


Two drifters
off to see the world
There's such a lot of world
to see...
We're after
that same rainbow's end
Waiting round the bend
my huckleberry friend
Moon river
and me.
Johnny Mercer & Henry Mancini - 1961


A.

lundi 29 novembre 2010

"IRVIN K."

Irvin K. est définitivement parti vers les étoiles aujourd'hui, rejoindre Richard Marquand, le réalisateur du "Jedi", celui avec les Ewoks que personne n'aime mis à part moi, car c'est le seul que j'ai vu au cinéma à l'époque. On lui doit la première apparition de Yoda. Il dirigea aussi C3-PO, Chewbacca et Darth Vader (entre autre). Et Princesse Leia aussi. Mais pas en bikini. Il faisait trop froid dans cet épisode là. Désormais, il ne reste plus que George.


Une autre mauvaise blague est aussi née ce jour : Leslie Nielsen, le Frank Drebin des Police Squad (entre autre) est retourné aussi sur une "Forbidden Planet".


A.

vendredi 26 novembre 2010

"La Dernière Séance"

Le Jour où j'ai croisé Eddy Mitchell.

Tout a commencé il y a sept ou huit ans, comme dans "Retour vers le Futur", sauf, que c'était mon dernier jour chez Universal Music, et que ce soir d'été, il y avait leur fameuse fête annuelle. C'était une soirée Bollywood, qui se déroulait au Chalet des Îles, à Boulogne. Pour s'y rendre, il fallait monter dans une barque avec Robert Charlebois, le chanteur canadien. C'était un peu aussi surréaliste qu'Harry Potter.


Il n'y a pas de mot pour décrire la sensation lorsque Marc Cerrone, le roi du disco vous sert un verre de whisky coca en arrivant. Le Jean-Michel jarre du disco. Franchement, si Facebook avait alors existé, je l'aurais demandé en ami directement à mon retour. Mon meilleur "ami".

Une soirée pleine d'aventures.

Il y eut cette étrange danseuse exotique, dont l'effrayant gorille ferma les rideaux de ce qui était en réalité un "salon particulier"... J'ai facilement pu leur échapper lorsque j'ai précisé ne pas être une célébrité...

Dehors, une commerciale qui ne m'avait auparavant jamais adressé la parole vomissait, après m'avoir dit que j'étais un garçon formidable. Pendant ce temps-là, une peste de la Star Academy jouait à une borne d'arcade en extérieur. Il pleuvait. Dommage qu'une petite bâche la protégeait de l'électrocution. Voir le véritable Jacques Dessange chercher des gens à coiffer pendant une soirée, m'a poussé à reprendre au moins un second verre. J'explique à mon frère au téléphone que deux rappeurs saouls veulent copiner avec moi. Ce sont les "Tragédie". Je leur dit qu'ils ne ressemblent à rien. Ils ont des boutons d'acnée oranges. Ou de sacrés tâches de rousseur. Ça me perturbe. Ils sont plus forts que moi. Mais saouls. Ça doit être ça une soirée people.

Comme par magie, dans ce type de soirée, il suffit de sortir sa main pour qu'un verre y pousse. Cela peut rendre maladroit. Je me suis essayé à un jeu en bois, qui consistait à faire rouler une bille en bois à l'aide de baguettes le plus loin possible. La bille s'était échappée. Je l'ai suivi pour la ramasser. Des pieds la stoppent. Et comme dans un film, en levant la tête, je tombe nez à nez avec Eddy Mitchell discutant avec Charlebois. Je n'ai même pas osé lui parler. Peur d'être déçu s'il m'envoyait balader.

Pour moi, Eddy Mitchell, c'était "La dernière séance" qui se déroulait au "Palace", sur FR3, dans les années 80. Eddy, dans ma tête, ressemble à John Wayne. Les westerns tel que "Cent dollars pour un Shérif", côtoyaient des dessins animés de Tex Avery. John y était d'ailleurs aussi borgne dans ce film que Tex Avery l'était dans la vraie vie. J'ai dû le regarder un instant comme je regardais enfant les Hitchcock, cowboys et Jerry Lewis qu'Eddy me présentait. Les yeux grands ouverts.


"C'était vraiment bien l'enfance
Mais c'est la dernière séquence
Et le rideau sur l'écran est tombé"

A.

vendredi 5 novembre 2010

"Souvenirs et Cinématographe #1"


En 1983, j'avais quatre ans, et je me souviens parfaitement d'une de mes premières fois avec Dame Cinéma. J'avais découpé la couverture de l'Officiel des Spectacles, objet indispensable pour connaître les séances, à une époque où il n'y avait pas d'internet. Je l'avais accroché au-dessus de mon lit avec une punaise en forme de champignon, parce qu'on allait m'emmener voir mon premier Star Wars au cinéma, à Champigny, un jeudi soir, parce que c'était le "Retour du Jedi". Je m'en souviens bien...

Le "Rocky Horror Picture Show" était pour moi un obscur jeu vidéo à la Maniac Mansion sur Commodore, vers 1985, jusqu'à ce que je rentre au lycée. Bien des années plus tard, j'ai présenté mon meilleur ami à la mère de Kal-El, en lui disant : "Hey, lui c'est le gars qui m'a fait découvrir le "Rocky Horror Picture Show" dans sa chambre-grenier d'adolescent attardé, tu connais pas? Faut que tu vois ça..."

Et puis il y a Stanley K.. Je me rappelle avoir vu "Shining"en rentrant de l'école primaire un samedi matin. À une époque où Canal Plus rediffusait les bons films de la séance de 23h du vendredi à une heure plus décente pour mon jeune âge. Le vieux monsieur qui tenait le cinéma dans lequel j'allais travaillé une poignée d'années plus tard, était persuadé que je rendais hommage à "2001" dans mon premier court. Je ne l'avais jamais vu. Je me comparais à Stanley. Mon monstrueux ego naissait au même moment où je découvrais "Orange mécanique". Grâce à Stanley K. et ce dernier film, je suis définitivement tombé amoureux de la Neuvième de Beethoven. J'adorais la jouer à la flûte en primaire, j'étais champion de pipo, ça me détendait, et c'était une incroyable bande son pour "Die Hard" et John McLane en 1988. J'écoutais en parallèle et en boucle Morrissey et les Smiths. "Beethoven wasn't deaf". Un talent à réveiller les morts. Grâce à Stan.



Stanley K. avait l'Œil, plus encore qu'une caméra. Ce n'est pas comme aujourd'hui, où un acteur de "Plus Belle la vie" passe par les cours Florent pour rêver de soirées Macumba et de Lotus tuning. La réussite, c'est autre chose. On voit bien que Stanley K. n'a jamais été intermittent, mais a toujours voulu faire du cinéma. Lui. Mais moi aussi. J'espère qu'on verra. Quitte à refaire des centaines de prises d'un simple pas à pas.

A.

mercredi 27 octobre 2010

"Back to the Future"



Être jeune...

La jeunesse n'est pas une période de la vie,
Elle est un état d'esprit, un effet de la volonté,
Une qualité de l'imagination, une intensité émotive,
Une victoire du courage sur la timidité, du
goût de l'aventure sur l'amour du confort.

On ne devient pas vieux pour avoir vécu un certain nombre d'années.
On devient vieux parce qu'on a déserté son idéal.
Les années rident la peau, renoncer à son idéal ride l'âme.

Les préoccupations, les doutes, les craintes et les désespoirs sont les ennemis qui,
Lentement, nous font pencher vers la terre et devenir poussière avant la mort.

Jeune est celui qui s'étonne et s'émerveille.
Il demande, comme l'enfant insatiable : et après ?
Il défie les événements et trouve de la joie au jeu de la vie.

Vous êtes aussi jeune que votre foi.
Aussi vieux que votre doute.
Aussi jeune que votre confiance en vous-même.
Aussi jeune que votre espoir,
Aussi vieux que votre abattement.

Vous resterez jeune tant que vous resterez réceptif,
Réceptif à ce qui est beau, bon et grand,
Réceptif aux messages de la nature, de l'homme et de l'infini.

Si un jour, votre cœur allait être mordu par
le pessimisme et rongé par le cynisme,
Puisse Dieu avoir pitié de votre âme de
vieillard.


Général Douglas MacArthur - 1945



mercredi 1 septembre 2010

"TROIS"



"Trois - Journal d'un adolescent attardé" est un livre de 120 pages de pop culture, de cinéma, de George(s), de joie et d'horreurs, dans lesquelles les mots se mélangent aux dessins. Le livre est prêt et n'attend plus qu'un éditeur.

Plus d'informations sur :

http://troisbaudinat.blogspot.com

© 09.2010 / Aurélien Baudinat

mardi 20 juillet 2010

"Total Recall"

Philip K. Dick a écrit la nouvelle qui a servi de référence à "Total Recall", une sorte d'Hitchcock violent et futuriste. Il a aussi écrit dans “La Schizophrénie et le Livre des Changements” : "Si vous préférez faire l'expérience du L.S.D. sans en prendre, imaginez-vous restant assis pendant vingt projections de Ben Hur sans l'entracte au milieu. Vous avez saisi ?"

"Total Recall", c'est l'histoire du gouverneur de Californie, qui a de grosses migraines, se déguise en femme, sort des trucs énormes de son nez, et porte des serviettes mouillées sur la tête.



Il rêve de la planète Mars...



Le héros se rend dans une agence spéciale, pour voyager depuis un étrange fauteuil avec des scientifiques commerciaux, qui contrairement à Arnold, sont tout calmes.



À la fin, il actionne avec sa main un réacteur qui fait fondre le cœur de Mars, ce qui créé une atmosphère et sauve le monde.



Ah, il y a des filles à trois seins sur Mars (Paul Verhoven a aussi réalisé Basic Instinct et Showgirls. Et Robocop.).



Mais tout ça, c'est parce que Terminator menait une vie ennuyeuse.



J'aime beaucoup ce film de science fiction. Il me fait penser à Zak McKracken, ce jeu LucasArt dans lequel un journaliste du National Inquisitor rêve de prix Pulitzer.

En enquêtant sur un écureuil à deux têtes dans une grotte de Seattle, il découvre un complot des martiens visant à rendre imbéciles les humains, en contrôlant les télécom. Ils portent des chapeaux mexicains, des lunettes de Groucho Marx, et leur chef est fan d'Elvis Presley. Le journaliste voyagera à travers le monde à dos de dauphin, grâce à des cristaux magiques incas, et s'envolera vers la planète rouge avec deux amies et un mini van... J'en avais réalisé ma propre intro :



Si George veut bien que je réalise le film, je dis "bingo George".

A.

vendredi 16 juillet 2010

"Summertime"




Summertime,
And the livin' is easy
Fish are jumpin'
And the cotton is high

Your daddy's rich
And your mamma's good lookin'
So hush little baby
Don't you cry

One of these mornings
You're going to rise up singing
Then you'll spread your wings
And you'll take to the sky

But till that morning
There's a'nothing can harm you
With daddy and mamma standing by

Summertime,
And the livin' is easy
Fish are jumpin'
And the cotton is high

Your daddy's rich
And your mamma's good lookin'
So hush little baby
Don't you cry

© DuBose Heyward, George & Ira Gershwin

A.

jeudi 8 juillet 2010

Abnégation



Hugues aurait déclaré : “Je veux être le plus grand aviateur du monde, le plus grand producteur de cinéma du monde, l’homme le plus riche du monde…”.

Orson Welles voulait être le plus grand réalisateur du monde.



Fantomas voulait être le maître du monde.





Il y a un peu d'Howard, d'Orson et de Fantomas en moi. Mais Antoine de StExupery m'a dit que je rêvais.

A.

mardi 8 juin 2010

Musique


Satie est souvent qualifié d’ironique, ce qui fait considérer la relation complexe qui existait entre Satie lui-même et l’humour.
Jeune, il se prenait très au sérieux. « Je suis venu au monde très jeune dans un temps très vieux ». Souvent, il est clair qu’il veut se libérer d’une partie de ses opinions antérieures : mais au lieu de les dénoncer, il utilisera plus que souvent l’humour (de sorte que son public ne sache pas ce qu’il pense vraiment). Ce genre de procédé se trouve de façon évidente dans ses Mémoires d’un amnésique, qui n’auraient sûrement trouvé aucun éditeur si elles n’avaient été écrites par Satie lui-même (en effet, Satie se moque de ses propres œuvres).

À côté de ce procédé dissimulateur, Satie est forcé une bonne partie de sa vie de fonctionner comme artiste de cabaret (donc de produire des mélodies frivoles, de « rudes saloperies » selon ses dires, souvent sur des textes humoristiques). Quoique plus tard il dénonce toute cette production comme contre sa nature, souvent ce sont nettement ces mélodies qui sont les mieux connues (par exemple Je te veux, Tendrement, Allons y Chochotte…)...

dimanche 9 mai 2010

"I Am the Walrus"


Si je n'habitais pas en Hypocondrie, je dirais à Marion Ravenwood que j'ai mal là, ici, un peu plus haut et là aussi. J'imagine beaucoup de choses toujours et tout le temps, même quand je fais d'autres trucs. Certains accèdent à leurs rêves tandis que moi je n'arrive pas à me débarrasser de mes cauchemars ailés (oui, faut suivre). En attendant, moi aussi je veux rendre hommage à Alfred Hitchcock.

De toutes les manières, John Lennon disait :
" Il était une fois trois petits garçons nommés John, George et Paul, de leur nom de baptême. Ils décidèrent de se mettre ensemble parce qu'ils étaient du genre à se mettre ensemble. Quand ils furent ensemble, ils se demandèrent pour quoi faire, après tout. Alors il leur poussa tout à coup des guitares et ils formèrent du bruit. Au début, cela n'intéressait personne. "

Cette semaine deux personnes m'ont dit qu'il fallait juste rencontrer les bonnes personnes, au bon moment.

Wait and see.







A.

mercredi 28 avril 2010

Heroes


Il y a Hit Girl, Scott, Napoleon, Bill, Marty...




... mais Il y a des George(s) avec ou sans “S” que j’aime :
George Bailey, George L., Georges Méliès et le second prénom d’un petit garçon, avec un “S” aussi, car lui, c’est mon héros préféré.

J'aimerai bien être un super héros aussi. Le problème c'est que je suis pour le moment plus proche de Clark Kent que de Superman. Genre Claude Rains (celui que vont reconnaître deux personnes sur trois qui lisent cet article et qui auront pris la peine de "googleer" son nom). Ouais. Bientôt je vais diriger des vrais gens et pas que des dessins ou des marionnettes. Mes films seront formidables et sauveront le monde. Au moins.

A.