mardi 17 novembre 2009

Illustrated life

Hier soir, je préparais gentiement le dîner. Et puis elle est arrivée. Et là j'ai été vexé comme un poux. C'est moche la jalousie. J'ai commencé par dessiner la fin de cette anecdote, pour me réconforter.



Que s'est-il passé avant?



Je vais donc attendre que la pluie se calme, et me rendre en pousette à la librairie d'Oz... Parce que c'est vrai que c'est joli ce qu'elle fait.

Souvent, mes proches ne comprennent pas que je dessine certaines histoires qui devraient selon eux rester privées. Hors, je m'aperçois que finalement, en plus de soulager certaines de mes angoisses, ces sketches font aussi sourire de complets inconnus, qui regardent mes dessins, dans mes carnets ou sur le web. Et puis se dessiner c'est devenir un personnage et plus vraiment complètement soi. C'est complétement désuet, la plupart des gens s'en ficheront, mais c'est comme s'enrichir la vie à coups de clics et de liens youtube et wikipedia. Ca aide à grandir, ou c'est juste chouette et rigolo, jamais négatif en tout cas. Un jour, j'ai dessiné un mini sketch sur Nathan Hammil, le fils de Luke Skywalker, avec qui je suis "ami" sur Facebook. Il en fait profiter tous ses amis, je trouve ça cool. Désuet, mais chouette.



Pour le moment, je ne trouve pas que je raconte trop d'histoires personnelles. Certains vont plus loin, comme James Kochalka, avec son American Elf, qui publie sur son site, chaque journée de sa vie en quatre vignettes depuis plus de dix ans maintenant. Sa femme le gronde souvent lorsqu'il s'étale un peu trop.



Et ceux qui lisent cet atricle jusqu'au bout et qui souhaite offrir un beau livre à des amis dessinateurs pour Noël peuvent commander le livre de Danny Gregory "An illustrated Life", recueil de skethbook d'artistes (dont Kochalka donc).



Voilà. Au moins, avec un crayon, on peut s'inventer des histoires d'un rien. Et pour peu qu'on ai un peu d'imagination, on peut éventuellement aller plus loin.

A.

1 commentaire: