Préambule.
Enfant, je n'étais pas plus fan que ça des dessins animés de Disney. Je suis de cette génération née avec des jouets Star Wars entre les doigts. Depuis toujours, j'ai su que je voulais un jour réaliser des films. Avant de jouer avec de vrais acteurs, le dessin animé est le meilleur des apprentissages. On y apprend tous les métiers, et on travaille de façon autonome, voire solitaire. D'un point de vue social, mon déclencheur a été une salière. Enfin, je crois.
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Fantasia.
Je me souviens l'avoir vu au cinéma tout petit. Autant pour E.T., j'étais debout du haut de mes trois ans sur mon siège et silencieux de A à Z, que pour Fantasia, j'étais l'exact enfant impatient que je déteste, tout du moins pour les presque deux heures que durent le film il est vrai. Par contre, j'adorais lorsqu'on sortait le projecteur et la bobine super 8 de "l'Apprenti Sorcier". Tout un cérémonial. J'ai d'ailleurs utilisé la musique de Paul Dukas pour mon premier court-métrage réalisé à 16 ans, qui avait été diffusé dans le cinéma local. Le même où mes parents m'avaient emmené voir Fantasia une dizaine d'années avant. J'avais convié quelques copains, mais pas osé invité mes parents. Je me suis rattrapé lorsqu'encore quelques années plus tard j'ai travaillé en tant que projectionniste dans ce cinéma, en offrant des séances gratuites.
Heroic Fantasy
Taram et le chaudron magique, la première production Disney que j'ai adoré. Première couverture aussi de mon premier journal de Mickey acheté à Montpellier en 1985.
Panini
Basil, Détective privé. Second film que je pouvais revoir à loisir dans mon album de vignettes à coller Panini. Fidget me faisait beaucoup rire. "Il s'est arrondi les angles dans les couloirs de la nuit" (© citation de Baudinat père).
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Collection et histoire de l'animation
Vers l'âge de 13 ans, je reçois la VHS de Fantasia. Je collectionne depuis ce jour tous les Disney, lis tous ce que je trouve sur l'histoire des studios Disney. Je me passionne pour les "Nine Old Men". Je lis des livres d'arts, et m'intéresse à l'architecture, à l'illustration, les couleurs et la lumière.
Un jour, un peu comme on lâche ses GI Joe pour draguer les filles, je décide d'arrêter le lycée car mon ancien professeur (d'une autre école que je faisais en même temps, bref...) reçoit une affiche de recrutement des studio Disney de Montreuil. Ils sont en France, plus besoin de prendre l'avion que de toute façon je ne prendrai pas (cf phobie N1). Je ne regrette pas d'avoir quitté le lycée à quelques mois du bac; de toute façon, ça n'avait épaté aucune fille que je m'en aille comme ça. Ajouté au fait que choisir un bac Littéraire, option Arts Plastiques, c'est aussi bidon que de faire cinquième langue russe pour se retrouver seul garçon dans la classe. Ca ne marche pas.
Deux dossiers de candidature plus tard, apportés en mains propres aux studios, en s'infiltrant comme je pouvais, j'ai pu rencontrer des gens très bien. Dont une charmante demoiselle qui avait demandé à feuilleter mon book en ma présence, et m'avait très gentiment confié que Bruno G., le training manager avait aussi démarré comme cela, animé par la passion, en poussant toutes les portes.
Aujourd'hui, je suis à deux doigts de rentrer enfin dans le groupe. Certes, rien à voir avec le dessin animé, mais tout aussi intéressant. J'espère vraiment pouvoir en dessiner plus sur le sujet prochainement...
A.
Bonne chance ! :)
RépondreSupprimerMoi aussi je rêve d'y entrer j'espère que tu y arriveras !